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                                                                       le Groupe de Défense de la Saison 5

          

                                

Chinga/La Poupée 5X10

Première diffusion américaine : 08/02/98

Une petite ville de la Nouvelle Angleterre est terrorisée par une prétendue sorcière. Mais peu de monde se doute que c'est de sa fille, une autiste qui ne reste jamais sans son étrange poupée, que viennet tous les problèmes. C'est à Scully, en vacances dans ce doux pays, de dénouer cette histoire sanglante.

Première diffusion française : 05/11/98

Montage : Casey O Rohrs
Scénario : Stephen King & Chris Carter
Réalisation : Kim Manners

  

 

"Mulder - Scully, c'est moi

Scully - Je croyais qu'on s'était mis d'accord pour décrocher pendant le week-end ?

Mulder - oui, oui, je sais, mais je viens de recevoir des informations interressante sur un cas typique, un cas typique d'affaire non classée. Je voulais t'en faire part.

Scully - Mulder, je pars en vacances, le ciel est sans nuage et je prends la route en ayant aucun autre projet que de respirer le bon air de la Nouvelle Angleterre.

Mulder - j'espère que tu n'as pas loué une décapotable.

Scully - pourquoi ?

Mulder - tu n'as pas lu les statistiques d'accidents par décapitation ?

Scully - Mulder je vais raccrocher maintenant et je vais éteindre mon portable. On reparlera de ça lundi au bureau.

Mulder - tu devrais éviter de conduire et de parler en même temps, tu as lu les statistiques ... allô ???"

<<<<<>>>>>

"Mulder - Qu'est-ce qui pourrait la justifier, à ton avis ?

Scully - La trace d'un pratique quelconque de magie noire, de chamanisme, divination, sortilège, exorcisme ou autre pratique païenne ? Cartomancie, chiromancie, nécromancie, sans parler de la panoplie habituelle des religions traditionnelles - Santeria, Vaudou, Macumba et j'en oublie...

Mulder - Scully ?

Scully - Oui ?

Mulder _ Epouse-moi ! 

Scully - J'avoue que je m'attendais à un commentaire plus en rapport avec la situation."



 

L'avis des membres :

Theophile (paXitO) : Allez, on va s'autoriser une bonne petite critique de cet épisode qui est sans aucun doute considéré comme le point noir de la saison, voire une des plus grosse déceptions de la série. Je dis déception car c'est vrai qu'on attendait beaucoup de cette collaboration King/Carter. Résultat : un épisode qui ne colle vraiment pas avec l'esprit des X-Files. D'accord, il y a eu de nombreux décalés, mais là l'épisode tente de paraître sérieu et "horrible". Il est horrible, mais pas dans le sens qu'il nous fait peur. Il est horriblement  réalisé par un Kim Manners dont on ne reconnaît aucune touche subtile. Il est horriblement peu efficace car les effets ne nous font pas frémir une seconde. Le grand Stephen aurait pu nous offrir mieux pour un projet qui le tenait pourtant à coeur depuis longtemps. Il a essayé de nous faire un remake de "Chukie" dont la médiocrité des idées du scénario égale à peine les effets. Tout ceci n'est pas du tout dans l'idée du fantastique X-Fillien. La fin ouverte est pitoyable, la séquence d'ouverture ridicule et ne parlons de... non, j'arrête, ce n'est pas gentil tout ça. Mais c'est vrai que Chinga fait tellement penser à une série B qu'on a du mal à y voir les bons côtés qu'on peut quand même relever : le jeu de la petite actrice qui joue Polly Turner, l'exaspération que produit l'écoute continuelle de la musique de Ray Anthony, The Hockez Pockey (téléchargeable dans la section sons de multimédia). Et ce qui est sans doute le seule véritable plaisir de cet épisode : les croustillants dialogues au téléphone entre une Scully désoeuvrée de perdre ses vacances et un Mulder qui ne semble rien pouvoir faire sans sa partenaire chérie. Je pense que Carter a dû s'occuper de cet aspect de l'épisode, donc heureusement qu'il était là notre Chrissounet pour limiter la casse; un Carter qui finalement, se révèle le  véritable king des deux hommes sur ce point-là. 

 

 

Lara : Bon, il faut bien en passer par là ! Allez hop !! C'est d'autant plus difficile pour moi que j'aime Stéphen King passionnément. (oui, autant qu'xfiles, je l'avoue). C'est dire que j'ai attendu cet épisode avec espoir, c'est dire comme j'ai été déçue...
Car au bout du compte, la poupée n'est pas plus du king que du xfiles. 
Je cherche ce qui pourrais donner envie de regarder cet épisode malgré tout, car il n'est pas aussi terrible que ça. Plusieurs épisodes d'xfiles, toutes saisons confondues, ont des scénarios un peu poussifs, mais sont sauvés par les personnages, Mulder, Scully, ou d'autres. Dans la poupée, c'et le flic qui est sympa. Sa capacité à suivre les raisonnements de Scully le rend intéressant et permet de faire le lien (le seul peut-être) entre l'histoire et les xfiles. 
Ensuite, il y a Scully. Elle est rayonnante. Les vacances lui vont bien. 
Et puis, et c'est à mon goût le plus intéressant, il y a les multiples conversations téléphoniques entre nos deux agents. Elles ponctuent l'épisode de clins d'oeil, de légèreté. (tout de même, Mulder demande Scully en mariage !!! ça vaut pas la peine de se regarder l'épisode ça ???)
Pauvre Mulder d'ailleurs, qui s'ennuie sans sa collègue. Il tourne en rond au bureau, il tourne en rond chez lui. Et oui Mulder, c'est qu'on s'y attache à ces petites bêtes ...

 

Jack The Reticulan : Voilà donc ce fameux épisode honni de beaucoup de xphiles!

Il est vrai que l'originalité ne fait pas partie de ses qualités. L'histoire sent le réchauffé (est-ce la raison pour laquelle la poupée finit dans un micro-ondes ?) . Le scénario écrit par Stephen King ( et rafistolé par Carter) déçoit, c'est vrai. Je me demande si le maître de Bangor n'a pas voulu écrire à l'origine un épisode parodique, en changeant d'avis en cours de route?

Les meurtres sont répétitifs, lassants, un peu comme cette vieille rengaine que l'on entend (très) souvent. Scully est en vacance du FBI, mais aussi de son scepticisme habituel. La voilà prête à croire à l'intervention du surnaturel tandis que Mulder joue les sceptiques. Cette inversion des rôles est peu crédible ici.

Cependant les coups de téléphones qu'ils échangent donnent lieu à des situations amusantes, avec Mulder qui s'adonne à d'étranges occupations ;) Ces différentes scènes font échos à celles de l'épisode "la guerre des coprophages".

On retrouve quand meme bien l'univers de King, par moment. Notamment quand un des personnages de l'histoire, la vieille femme, prononce ses paroles : "...elle descend des Hawthorne, condamnés et pendus à Salem, sa lignée est maudite depuis la nuit des temps..." C'est du Stephen King pur jus que l'on retrouve là avec bonheur. Et l'histoire est sensée se passer dans le Maine, l'état fétiche de SK. La production a trouvé un joli petit littoral avec des maisons blanches en bois;))

Autre bon point, la petite fille est très convaincante; un vieux satyre n'aurait pas même envie de lui donner des bonbons, vu la tête qu'elle fait :D

Enfin, il y a Scully dans son bain: scène culte!!

Pour en revenir aux points négatifs, la fin est expédiée, je trouve. Scully se débarasse de la poupée un peu trop facilement. Elle l'arrache des bras de la petite et la balance dans le four micro-ondes, et pis valà. Je passe sur la toute dernière scène qui ne s'imposait pas.

"Chinga" est certes, le plus faible épisode de cette saison, mais c'est loin d'être le pire de la série. En effet, une fois passée la déception du premier visionnage, l'épisode se laisse revoir sans déplaisir malgré ses faiblesses. Ce qui n'est pas le cas, en ce qui me concerne, avec l'épisode "Hell money"qui génère un ennui abyssal, ou encore "Fight club" qui m'irrite carrément. 

Si Carter donnait à Stephen King l'opportunité d'écrire un autre scénario, je suis certain que ça donnerait quelque chose de très bien...

 

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