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                                                                       le Groupe de Défense de la Saison 5

          

                                

The Post-Modern Prometheus/Prométhée Post-Moderne  5X06

 

Première diffusion américaine :30/11/97

Nos deux agents se rendent au milieu des champs et de la population pittoresque de l'Amérique profonde pour enquêter sur un monstre populaire qui se révèle être la "prométhée post-moderne" d'un professeur Frankestein lui aussi bien  modern.

Première diffusion française : 17/9/98

Montage : Lynne Willingham
Scénario : Chris Carter
Réalisation : Chris Carter

  

 

"Izzy Berkowitz - Quesaco ?

Shaineh Berkowitz - Ce sont les agents Mulder et Scully qui viennent du FBI.

Izzy Berkowitz - Le Bureau Fédéral d'Investigations ?

Scully - Nous nous interrogions sur le fait que le monstre qu'a vu votre mère ressemble exactement à ça.

Izzy Berkowitz - C'est parce que... J'l'ai vu moi aussi.

Scully - Vous avez vu le Grand Mutato ?

Izzy Berkowitz - Ouais. Et dans l'coin beaucoup de gens l'ont vu."

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"Le Grand Mutato - Nous avons mal agi. Mais avec nos intrusions, nous vous avons donné un fils aimant. Et dans vos foyers, j'ai découvert des endroits dont je n'aurais jamais rêvé. Avec vos disques, vos livres, vos magnétoscopes, j'ai appris à connaître le monde. Et l'amour d'une mère que je ne connaîtrai jamais. Cher aimait tellement cet enfant."

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"Scully - Il faut y aller Mulder, le prisonnier est dans la voiture.

  Mulder - Tout ça sonne faux Scully, l'histoire ne devrait pas se terminer de cette façon.

Scully - comment ça ?

Mulder - le docteur Frankenstein paye pour ses ambitions diaboliques, mais le monstre lui même doit s'échapper pour trouver sa fiancée.

Scully - il n'y aura pas de fiancée Mulder, en tout les cas pas dans cette histoire.

Mulder - qui est l'auteur ?"

 


         

L'avis des membres :

Theophile (paXitO) : Ceux qui me connaissent un peu savent que cet épisode est mon loner préféré. Mais il est très difficile de décrire à quel point il a su toucher ma sensibilité. Je parlerai donc en toute subjectivité : voici LE CHEF-D'OEUVRE de la série. Il est sublime. Il joue sur un nombre étourdissant de tableaux, et tout ça sous le masque apparent et délicieux du décalage. 

Tout d'abord sa dimension onirique débute par l'ambiance du début, une musique de Mark Snow très inspirée et un procédé que je ne pensais pas capable sur la série : le noir et blanc. On sait que l'épisode sera un hommage aux vieux Frankenstein dés que l'on aperçoit cette tête déformée dans l'entrebâillement de la porte de Sheinah Berkowitz sous une musique entraînante de Cher, qui accompagne d'ailleurs tout l'épisode et qui vient réhausser son inspiration réaliste des campagnes américaines tout en donnant une dimension lyrique à l'ensemble. La photographie est splendide et nous fige tout au long de cette escapade décalée que le maître Carter nous offre au rythme surinspiré de sa caméra. Ceux qui ont dit que cet épisode était un essai avaient raison, mais un essai réussi. Certains ont dit que l'épisode n'avait pas réellement sa place dans la série, c'est en partie vrai : il a sa place au dessus de tout. 

Le monstre est d'un respectueux par rapport aux anciens films étonnant. Il est joué par Chris Owens, ce qui est assez amusant quand on sait qu'il jouera plus tard l'énigmatique agent Spender. Mais on dénote aussi de plus en plus le clin d'oeil au monde du comics et de la BD à l'image des premières scènes de l'épisode et de sa fin. Tiens, sa fin au fait. Je trouve que si l'on ne devait garder qu'une image des personnages de Mulder et Scully, ce serait celle de la danse finale de l'épisode. Une musique mythique accompagne cette scène aux plans qui à eux-seuls entraînent. Cela transpire la justesse. Une belle image que celle de nos personnages préférés dansant ensemble sans trop de raison pour clore ce conte riche en référence et en souffle d'inspiration. Duchovny a déclaré que l'une des scènes où l'ambiance était la meilleure sur le plateau était la danse finale de Prométhée Post-Modern. Et le petit bonhomme que je suis déclare que  cette joie s'est ressentie plus que jamais dans une émotion qui, j'en suis sûr, atteindra la postérité de notre monde des dossiers X.

 

Lara

Prométhée : Myt. Grec. Personnage de la race des Titans, initiateur de la première civilisation humaine. Il déroba aux dieux le feu sacré et le transmit aux hommes. Zeus, pour le punir, l'enchaîna sur le Caucase, où un aigle lui rongeait le foie, lequel repoussait sans cesse.

 

PPM est un ovni dans la série (toutes saisons confondues), un SUPER ovni !!!

C'est un petit chef d'oeuvre de bout en bout, mêlant l'humour, les sentiments et les grandes questions métaphysiques.

C'est quasi sur une autre planète que Mulder et Scully débarquent. Tous les personnages de ce village sont unique en leur genre, et le mélanges des uns et des autres est détonant. C'est l'Amérique profonde qu'on nous présent là, mais vue à travers le filtre des légendes séculaires. Personne n'est ce qu'il semble être.

C'est étrange d'ailleurs de voir qu'au fil de l'histoire, c'est Mulder et scully qui semblent déplacés !

Le docteur est au centre de tout, plus que sa créature finalement, car, on le comprend vite, le monstre, c'est lui. Il est le passé, le présent et l'avenir du village. Tous son manipulés par lui, ou l'on été à un moment donné. Il est souvent filmé par dessous, pour paraître plus inquiétant.

Les scènes les plus réussies (à mon goût), sont celles qui se passent dans le café. Les personnages sont à ce point caricaturaux dans leur soutient à Mulder puis dans leurs méfiance que s'en est merveilleux.

Cela dit, lorsque le « monstre Mutatos » révèle la vérité à toute la populace réunie, on est pas loin des larmes. On pense à Mask, forcément, puisque l'épisode lui fait directement référence, mais on pense aussi a E.T. Oui, je sais, la ressemblance n'est pas frappante, mais bon, on a les références qu'on peut :::)

Tout à coup me vient une idée:

Aux détracteurs de la cinquième saison qui n'ont d'autre argument que la nullité de chinga (la poupée), argumentez qu'elle se rachète largement avec PPM.

Ps: chapeau bas au casting :)

 

Lucy Butler : Prométhée Post-Moderne reste pour moi LE chef-d’oeuvre des X-Files .On peut lui reprocher son côté ”décalé” par rapport au reste de la série ,mais il a justement su symboliser en quelque sorte la série .S’il n’y avait qu’un seule épisode à retenir sur toute la série ,alors ce serait lui . L’humour est excellent tout au long de l’épisode et les personnages touchants et intéressants .Prométhée Post-Modern est avant tout un conte ,une B.D fantastique et merveilleuse .Que pouvait-on espérer de mieux sur le thème de la reconnaissance au monstre de Frankestein ,le noir et blanc et l’humour ? Sa réalisation nous plonge dans l’univers ”coloré” (sans l’être :-)) d’une façon magique . Qui a pensé que le ”monstre” du teaser était gentil ,franchement ? Qui en aurait eu l’idée ? On avait l’habitude des monstres horribles et là juste pour tuer ,tel que la douve ,les p’tits gris ,etc... Ici ,l’épisode a su sortir de l’ordinaire et nous faire réfléchir enfin ,au lieu d’avoir un avis tout fait sur le ”monstre de la semaine” . Les acteurs sont talentueux ,en particulier l’actrice qui interprète Shennah Burgovitz ,l’acteur qui joue le professeur Polidori et ,bien-entendu ,Gillian Anderson ,mais surtout David Duchovny ,très touchant par son ”Silence” pendant que le Mutato s’explique . De plus ,qui ne s’est pas laissé plonger dans l’atmosphère douce ,drôle et tendre de l’épisode ? Quant à l’histoire ,elle est loin d’être idiote et de nombreux aspects peuvent être analysés ,comme les stéréotypes ,les expériences génétiques ,les préjugés sur le physique ,la monstruosité ,l’admiration pour les reality-shows dans la ”sous-cultutre” américaine etc... D’ailleurs ,Prométhée Post-Moderne a reçu de nombreux Awards ,dont celui du Meilleur scénario ,de la Meilleure Réalisation et de la Meilleure Musique . Ne le mérite t-il pas ?

Jack The Reticulan

Voilà un épisode totalement décalé écrit et réalisé par Chris Carter himself,où il rend hommage aux films de monstres comme”Elephant man” ou bien ”Freaks”,films dans lesquels les monstres ne sont pas ceux que l’on pourrait croire.CC a du aussi s’inspirer du ”Frankenstein Junior” de Mel Brooks,une parodie très réussie également.
Sans oublier les nombreuses adaptation de ”Frankenstein”.
Quant au titre de l’épisode,il faut aller chercher son origine dans le roman de Mary Shelley,puisque son titre exact est ”Frankenstein ou le moderne Prométhée”.
Voilà,j’ai épuisé ma culture ”fantastico-monstrueuse”,j’ai pas relevé d’autres références(je sais,la culture c’est comme la confiture,moins on en a,plus on l’étale;))) ).

Içi,le savant qui fait office de docteur Frankenstein,de Prométhée post-moderne,c’est le docteur Pollidori,homme vaniteux,qui ne pense qu’au prix Nobel,et que Mulder finira par réduire au stéréotype du savant fou,ce qu’il est d’ailleurs.
La créature,c’est le grand Mutato,que le père du docteur Pollidori aime comme un fils.
Interprétée par Chris Owens(futur feu L’agent Spender),cette créature est attachante et émouvante.
Bien sur,l’épisode insiste sur le coté cliché des personnages;normal c’est une parodie.

Niveau casting,chapeau,parce que les acteurs jouant les gens de la bourgade ont vraiment des ”gueules”!
L’alternance de plans sur les visages des habitants et les animaux,pendant la scène où le Mutato explique les expériences de fécondation tentée par son ”père adoptif” suggère fortement que ce dernier avait quant à lui un petit coté docteur Moreau.Drolement horrible,tout ça!

Mark Snow a composé un très bon thème,style musique de foire,qui colle parfaitement à l’ambiance.
La première fois qu’on entend une chanson de Cher,on est surpris,mais ensuite on apprend que le Mutato est fan de l’artiste.Apparemment,cette admiration est issue du role qu’elle tient dans le film ”Mask”(rien à voir avec celui de J.Carrey!),où il est aussi question d’un jeune homme très différent des autres.

Cet épisode est très intéressant aussi parce qu’on peut se demander si nos agents vivent vraiment l’histoire qui nous est contée.N’est-elle pas simplement le fruit de l’imagination d’un dessinateur de BD,qui aurait entendu parler de M&S et les aurait intégrés à son univers qui se limite finalement aux gens du village et au Jerry Springer Show?
Le début et la fin de l’épisode,où l’on voit s’ouvrir puis se fermer un livre de BD,suggère celà;de meme quand Mulder demande où est l’auteur de cette histoire,car il n’est pas satisfait de la façon dont elle se termine.

La dernière scène,justement,est complètement inattendue.Mulder,Scully et les gens du village amènent le Mutato voir un concert de Cher,et l’épisode se termine sur cette image de M&S en train de danser,avec en fond musical”Walking in Memphis”(à l’origine,une chanson de Marc Cohn;)) ),et ben...ça le fait.

 

 

 

 

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